Processus physico-chimique par lequel des atomes ou des molécules se fixent à la surface d'une particule solide.
Formation géologique constituée de roches perméables, continue (milieux poreux) ou discontinue (milieux fissurés ou karstiques), susceptible de contenir de façon temporaire ou permanente de l'eau mobilisable. Un aquifère est donc un réservoir (le contenant) et non la nappe d'eau elle-même.
Association Régionale pour l’Etude et l’Amélioration des Sols
Rotation ou succession des cultures sur une même parcelle au fil du temps.
Association Scientifique et Technique pour l’Eau et l’Environnement
Ensemble des surfaces collectant les eaux de pluies susceptibles de parvenir à un même exutoire naturel (source, point du réseau hydrographique). Le bassin versant est qualifié de topographique lorsque ses limites sont strictement superposables aux lignes de crêtes et peuvent être déduites à partir du relief seul. Le bassin versant est dit hydrogéologique lorsque l'aire d'alimentation de l'exutoire fait intervenir des apports souterrains provenant d'un autre bassin versant topographique. Le bassin versant réel intègre finalement d'éventuels apports artificiels d'origine humaine (canaux, fossés, ...).
Caractère d'un sol tendant à se désagréger sous l'action des gouttes de pluie et à former une croûte de surface s'opposant à l'nfiltration.
Totalité des organismes vivants de la planète.
Zone ponctuelle d'engouffrement des eaux d'une rivière vers le milieu souterrain.
Ensembles des caractéristiques et interactions entre sol, climat et occupation des sols (notamment agricole) à l'origine de l'individualisation de zones géographiques particulières proches de la notion de terroir.
Comité d’Orientation pour des Pratiques agricoles respectueuses de l’ENvironnement.
Directive européenne 2000/60/CE, dite « Directive Cadre sur l'Eau »
Direction Départementale des Territoires
Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement
Processus de transformation des nitrates (NO3-) en azote gazeux (N2) par certaines bactéries en situation d'anoxie (absence d'oxygène sous forme dissoute dans l'eau). La dénitrification est le processus le plus commun d'épuration des nitrates présents dans les milieux aquatiques.
Sillon assez profond généralement situé en bordure de parcelle cultivée où à la limite entre deux parcelles cultivées
Eau usée ou déchet liquide rejeté dans le milieu par une activité humaine, quelle qu'elle soit (industrie, activité agricole dont l'élevage, station d'épuration, ...).
Ecole Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement de Strasbourg
Ensemble des processus qui altérent et transportent des matériaux à la surface d'une roche ou d'un sol. Elle peut être d'origine physique, chimique voire biologique.
Enrichissement excessif des eaux de surface (milieu marin compris) en éléments nutritifs, essentiellement le phosphore et l'azote. Elle se manifeste par la prolifération excessive des végétaux dont la décomposition provoque une diminution notable de la teneur en oxygène dans le milieu. Il en résulte, entre autres, une diminution de la biodiversité.
Science qui a pour objet l'étude des propriétés physiques, chimiques et biologiques des eaux continentales de surface et souterraines, en particulier du point de vue de leur formation, de leur déplacement, de leur répartition dans le temps et l'espace et de leur interaction avec l'environnement inerte et vivant.
Totalité des eaux de la planète, comprenant aussi bien les océans, les mers, les lacs, les cours d'eau que les eaux souterraines et les glaces.
Institut National de la Recherche Agronomique
Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture
Terme utilisé ici pour désigner le gel temporaire ou permanent d'une partie des surfaces cultivées dans le cadre des mesures de la politique agricole commune et destinée à limiter, contre une indémnisation, la surproduction de certaines cultures, notamment les céréales.
Terme utilisé ici pour désigner le processus au cours duquel l'eau passe au travers des pores du sol (percolation) en entrainant certaines substances solubles et particules fines.
Laboratoire d’HYdrologie et de GEochimie de Strasbourg
Extension latérale maximale qu'occupe un cours d'eau dans lequel l'écoulement ne s'effectue que temporairement lors du débordement des eaux hors du lit mineur en période de très hautes eaux. Ses limites externes sont déterminées par la plus grande crue historique.
Extension latérale du cours d'eau comprise entre des berges franches ou bien marquées dans laquelle l'intégralité de l'écoulement s'effectue la quasi totalité du temps en dehors des périodes de très hautes eaux et de crues débordantes.
Terme utilisé ici pour déigner l'ensemble des constituants du sol formé des êtres vivants (végétaux, animaux, ou micro-organismes) et/ou résultant de leur décomposition (humus).
Matère En Suspension = particule(s) solide(s), minérale(s) ou organique(s), en suspension dans l'eau et à l'origine de la turbidité de l'eau.
Milieu naturel constitué de formations géologiques sensibles à la dissolution (principalement les calcaires), souvent aquifère, et caractérisé par des morphologies superficielle et souterraines particulières à l'origine d'un fonctionnement hydrologique généralement complexe.
Terme utilisé ici pour désigner les processus de dégradation par voie chimique ou biologique de la matière organique du sol en ses constituant chimiques élémentaires
Désigne les différents types de couverture de la surface terrestre qu'ils soient naturels ou d'origine humaine (zones artificialisées, espaces agricoles, forêts ou landes, zones humides...)
Office National de l'Eau et des Milieux Aquatiques
Terme utilisé ici pour désigner l'aptitude d'un sol ou d'une roche à se laisser traverser par l'eau.
Produits destinés à lutter contre les organismes jugés nuisibles pour les cultures (insecticides, herbicides, fongicides) ou encore exercer une action sur les processus biologique des végétaux cibles (régulateurs de croissance...)
Terme utilisé ici pour désigner le volume total des interstices d'un sol ou d'une roche pouvant être occupé par l'eau et/ou l'air.
R&D (recherche et développement) désignent les travaux de création entrepris de façon systématique en vue d'accroître la somme des connaissances, y compris la connaissance de l'homme, de la culture et de la société, ainsi que l'utilisation de cette somme de connaissances pour de nouvelles applications.
Ils regroupent de façon exclusive les activités suivantes :
Milieu naturel regroupant les végétaux qui se développent sur les bords des cours d'eau ou des plans d'eau, à la frontière entre l'eau et la terre. Elle est constituée d'espèces végétales particulières du fait de la présence d'eau à faible profondeur dans le sol et pendant des périodes plus ou moins longues (saules, aulnes, frènes en bordure, érables et ormes plus en hauteur, chênes pédonculés, charmes sur le haut des berges). On distingue : le boisement de berge (généralement gré dans le cadre des programmes d'entretien des rivières) situé à proximité immédiate du lit mineur, et la forêt alluviale qui s'étend plus largement dans le lit majeur. Elle exerce une action sur la géometrie du lit, la stabilité des berges, la qualité de l'eau, la vie aquatique et la biodiversité animale et végétale.
Interface entre deux couches de sol (horizons) ou de roche de perméabilité différente et s'opposant à l'écoulement vertical de l'eau.
Ensemble hiérarchisé et structuré des cours d'eau qui assurent le drainage superficiel, permanent ou temporaire, d'un bassin versant ou d'une région donnée.
Couche de sol plus compacte liée au passage de d'outils de labour et pouvant être à l'origine d'une rupture de perméabilité s'opposant à l'infiltration de l'eau.
Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable du Houlme
Se définit par opposition à la ligne de crête (ou « ligne de partage des eaux ») comme une zone de convergence des eaux liée à la topographie, occupée ou non par un cours d'eau permanent.
Terme utilisé ici pour désigner la part relative de sable, limon, et argile qui constituent un sol.
Zone du sous-sol pas complètement saturée en eau (coexistence de l'eau et de l'air dans les interstices de la roche) au-dessus de la surface d'une nappe libre et où les écoulements se font de manière verticale.
Zone du sous-sol dans laquelle l'eau occupe complètement les interstices de la roche (aquifère) et est susceptible de se déplacer latéralement sous l'effet de la gravité et des gradients de pression.
Désigne une zone tampon généralement composée de végétations des milieux aquatiques, elle est saturée en eau, ou parfois constituée d'un réservoir d’eau libre. Son efficacité dépend du temps de séjour des contaminants et des conditions physico-chimiques (température, pH, teneur en oxygène, en carbone organique dissous, potentiel redox) favorables à une activité biologique permettant la dégradation des contaminants.
Désinge une zone tampon est composée d'une végétation herbacée ou ligneuse des milieux terrestres, généralement non saturées en eau, qui ralentissent le ruissellement diffus et favorisent son infiltration. Son efficacité dépend de la rugosité de la surface du sol, de sa capacité d’infiltration, et des conditions biogéochimiques qui contrôlent l’adsorption et la transformation des molécules dans le sol.